Papouasie-Nouvelle-Guinée 2012-2013
Le projet MADANG 2012 est un projet de recherche sur la biodiversité marine et terrestre de la Nouvelle-Guinée, mené conjointement par les muséums d’Histoire naturelle de Paris et Bruxelles, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et Pro-Natura International. Il mobilise une équipe de 100 scientifiques internationaux pour effectuer un relevé de la distribution de la biodiversité en altitude jusqu’à 3000 m (mont Wilhelm) et dans les eaux de la baie de Madang jusqu’à une profondeur de 1000 m sur sa marge continentale. Les équipes sont mobilisées sur ces différents terrains de septembre 2012 à février 2013. Papouasie-Nouvelle-Guinée 2012-2013
Si l’objectif principal du projet MADANG 2012 est d’acquérir des nouvelles connaissances sur la biodiversité – l’inventaire reste une base solide et non contestée pour bâtir des programmes d’action de conservation – le projet Madang 2012 et le choix de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sont portés par une opportunité de collaboration exceptionnelle dans ce pays et par une volonté de développer les capacités des acteurs locaux impliqués dans la biologie de la conservation et les communautés favorables à la protection de leur forêt.
Le programme « La Planète revisitée » bénéficie en Papouasie-Nouvelle-Guinée de relais locaux sérieux et actifs, et notamment celui du Binatang Research Center (BRC), une ONG locale dont les activités et l’approche méthodologique correspondent idéalement aux principes de notre programme : des inventaires de biodiversité résolument placés dans le contexte de la conservation sur le terrain, concrète et pratique, pour que les travaux de recherche contribuent à l’action, viennent en appui aux populations et valorisent l’expertise du pays d’accueil.
Si nos projets précédents ont pu, dans le passé, générer l’impulsion nécessaire à d’éventuelles suites en matière de conservation (les résultats des expéditions au Mozambique en 2009 ont permis de mobiliser les ONG de conservation, notamment le WWF, autour de la thématique « forêts sèches ») le projet MADANG 2012 s’inscrit lui d’emblée dans un appui à des réalisations existantes dans ce domaine.